On part le lundi, avec un réveil toujours aussi matinal que la veille... , faire une rando familiale pour rejoindre Graviers en longeant la côte.
La famille motivée et protégée contre le soleil enfin présent. On part vers 9H.
Le début de la rando est plutôt tranquille en forêt. Je reviendrai sur ce chemin me faire ma sortie fractionnée le jeudi.
On arrive assez rapidement à la première anse où déjà le ciel s'est obscurci... ça fait au moins un ciel contrasté à défaut de plus belles couleurs dans l'eau.
On surplombe d'abord la falaise puis on descend au niveau de la plage. On n'a pas vraiment le temps de se poser se baigner car la route est longue. Maxime doit marcher jusq'au bout et arriver pour manger vers 14H.
On enchaîne rapidement sur l'anse suivante qui est l'e trou d'argent. Le spectacle est plutôt sympathique.
Le chemin prend quelques détours vers l'intérieur de l'île où le paysage est toujours aussi aride. Maxime marche toujours aussi bien. Il est motivé par Astrid avec toujours les même chansons inventées, adaptées, les histoires de voyage. On a abandonné celel du réparateur mais un nouveau jeu est au programme, celui de la devinette d'un objet, personne, animal... l'aprentissage de la hiérarchisation du raisonnement...
Pendant ce temps-là, Raphaël est parfait dans son sac. Il observe, profite et dort selon l'humeur mais jamais pénible.
Le ciel est toujours intéressant. Je m'amuse bien.
On arrive à la 5è et dernière anse, l'anse Bouteille. Le chemin n'est pas hyper fréquenté, on croisera une dizaine de personne dans la journée.
On suit encore la côte pour rejoindre petit à petit les grandes plages de sable blanc et la civilisation.
On se prend une petit averse tropicale. On a quand même le temps de trouver refuge dans une grange. Au bon endroit au bon moment.
On arrive quand même à trouver quelques couleurs du lagon immense dans cette partie de l'île.
On arrive tranquillement à Graviers à 12h30. On trouve un petit resto au bord de l'eau avec du terrain pour se défouler. Raphaël se dégourdit les pattes en courant derrière les poussins. Adorable.
Maxime a remarqué derrière le resto un terrain de foot. On ne manquera pas d'y aller après le repas.
On devra même courir pour prendre le bus avant que Maman et Raphaël partent sans nous.
Après un changement de bus et l'attente avec les écoliers qui sortent de l'école, on rentre à la chambre se reposer.
C'est super chouette de se retrouver immerger dans le quotidien des locaux. Ca rappelle d'excellents souvenirs et ça donne envie de repartir une nouvelle fois en famille.
On se pose donc dans la chambre. Chacun à sa façon mais on se retrouve rapidement assailli par les enfants.
Même s'ils commencent à échanger et s'occuper d'eux.
Le soir on fait plus ample connaissance avec Elsa qui est sage femme formée à Bordeaux qui bosse à Mayotte qui est en vacances avec ses parents qui vivent dans le Pays Basque à Côté de Louhossoa. Tout le monde est adorable, nous sommes que nos 2 familles. C'est bien sympa.
Comme le mardi, le ciel est toujours gris. On part le mardi à l'ouest à la réserve de tortue de François Leguat. Ils ont réeintroduit des tortues des Seychelles. Appelée l'île aux tortues, elles ont tout été décimées sur l'île.
Comme on est levé tôt, j'en profite pour aller courir 2-3 Heures et refaire le trajet que l'on a fait il y a 2 jours jusquà Gravier et revenir à Saint-François par l'intérieur. Un peu vallonné. Parfait pour l'entraînement et très sympa de croiser les gens partir au travail. Je regrette juste de ne pas avoir l'appareil photo.
On a pris un taxi via la guest qui reviendra nous chercher après la visite. C'est bien plus pratique, ça évite de prendre 3 bus et on rentrera plus vite pour manger vers chez nous. en plu, ça vaut pas grand chose.
Les enfants sont un peu impressionnées au début mais sont ensuite aux anges.
Comme à chaque fois, c'est impressionnant. A la fois massif et fragile car lent mais toujours aussi primitif. J'ai toujours la sensation de revenir à l'époque des dinosaures.
Après les poussins, Raphaël coure après les tortues.
Dans la réserve, pendant la visite guidées, on fait une peu de spéléologie enfantine. Ca amuse beaucoup Maxime qui joue avec ma frontale.
Le guide autorise les enfants à monter sur les plus grosses tortues pas encore assez lourd pour leur casser leur colonne vertébrale.
Maxime semble rassuré et en confiance. Photo trompeuse...
Au milieu des plus grosses et plus vieilles tortues, je m'éclate à prendre les détails de ces êtres hors du temps.
Dans mon thème, les cohabitations des animaux.
La doyenne du parc.
Maxime qui essaye de donner une feuille à mademois
On comptait découvrir un autre petit resto à Saint-François mais il est fermé.On se retrouve encore à la gargotte à poissons che Solange et Robert. On rajoute à la papaye verte et poisson une saucisse en apéro tout aussi excellente.
Le poisson est toujours aussi parfait. Cuit au feu de bois et au final, il est fondant. Un art.
On en profite d'être à côté pour rentrer faire la sieste. La fin de journée est très peinarde. On profite à fond d'être tous les 4.
Le mercredi le réveil est tout aussi matinal vers 5h30. On arrête de s'énerver, on accepte, on se résigne. On aura perdu cette bataille... En même temps le soir on se couche tôt.
On part marcher cette fois-ci vers le Nord vers la pointe Coton.
La marche ne va pas être longue, une grosse heure à marcher sur la plage.
Encore une fois, il fait beau mais c'est nuageux empêchant le soleil de jouer son rôle de machine à contraste.
On arrive donc à la pointe Coton où l'on se pose à la plage. Raphaël finit sa sieste avant de partir se jeter à l'eau avec toujours autant de plaisir. L'eau reste quand même plutöt fraiche. Je ne m'y trempe pas les pieds.
En arrivant à la plage on avait passer commande dans un petit resto de plage qui vient nous livrer sur la plage dans un charmant panier.
Le cadre est idyllique au bord de la plage sur une table. Parfait. Sauf qu'en fait le repas est vraiment pas terrible, le poisson est sec et le riz dégueulasse. Grosse déception.
Le point positif est que pendant le repas, les nuages ont émigrés vers d'autres horizons et le soleil a refait son apparition.
Astrid et Maxime rentrent en bus jusqu'à l'hôtel pour qu'ils puissent faire la sieste. Avec Raphaël, on refait le chemin en sens inverse pour enfin profiter des couleurs du lagon.
Je m'éclate à enfin faire des photos de cartes postales.
Avec le soleil, ça change tout.
Je refais les même photos qu'à l'aller mais ça pète bien plus.
Raphaël ne s'endort absolument pas, il doit profiter autant que moi. D'autant plus que l'on croise des moutons sur la bord de la plage. Bien entendu, il est aux anges de voir tous ces animaux.
On arrive tranquillement à la guest. On couche Raphaël puis on traine sur la terrasse bouquiner.
Après les siestes, on repart à la plage profiter des derniers rayons et bien entendu jouer au foot.
On organise pour le jeudi une excursion bateau vers l'île aux chats. Un 4*4 vient nous chercher directement à la guest. C'est la fête les enfants montent sur nos genoux, il n'y a ni siège auto ni ceinture. Il n'y a pas non plus une grande circulation sur les routes.
On prend la route du centre puis on descend vers Port Sud-Est. La descente vers la côte est superbe où l'on dominetout le lagon du sud de Rodrigues.
Petit à petit le ciel se couvre. On va rejoindre le bateau à pied car c'est marée basse. On se croirait sur le Bassin. On part sur le bateau avec le chauffeur, sa femme et sa soeur.
Ils nous sortent une canne à pêche où Maxime s'y essaye sans réussite.
On croise quelques vrais pêcheurs traditionnels.
On fait une pose snorkeling sur le site nommé l'aquarium qui porte parfaitement son nom. On descend tous les 2 pendant qu'ils nous gardent naturellment les enfants. Maxime a bien essayé de venir avec nous avec son masque tuba mais avait peur. Faire du snorkeling quand on a pas pie, ça l'a impressionné et ça le change de la Réunion au bord de la plage.
Pendant ce temps là, le mec du bâteau part faire de la pêche sous-marine pour nous ramener un petit homard pour notre déjeuner. Classe.
Raphaël reste sagement sur le bateau.
On arrive sous une averse à l'île aux chats, où l'on se réfugie sous une bâche tendue à la va vite. Une fois finie, on part vite fait à la découverte de l'île qui n'a rien d'extraordinaire et en plus il y a du vent .
Pendant ce temps-là, on nous prépare au feu de bois notre homard et des grillades plus classiques poulet mariné, saucisses.
On reprend les flots pour rejoindre l'île Hermitage et gravir les quelques décimètre pour avoir une petite vue.
En redescendant et malgré les nuages gris qui habillent Rodrigues, la petite famille prend un bain histoire de se défouler.
On part ensuite affronter les nuages et la pluie pour rejoindre les côtes. C'est assez humide mais ça fait bien rire les enfants et Astrid n'est pas trop inquiète... on est dans le lagon et proche de la côte.
Le retour en taxi vers la Guest est hyper sympa avec des ambiances et lumières dans un environnement nuageux génial. J'ai juste la flemme de fair arrêter la voiture pour prendre des photos. je le regretterai un peu.
Le vendredi, on décide de louer un taxi-minibus avec Elsa et ses parents pour la journée afin de faire le tour de l'île avec arrêt à la demande.
A défaut de zourite qui sèchent sur le bord de la plage (Chasse fermée, on est quand même un peu dégoûté) on trouve des saucisses sur le bord de la route.
Voici notre mini-bus, une fois de plus les enfants sont sur nos genoux pour leur plus grand bonheur.
Je fais quelques photos de l'intérieur de l'île avec toujours mon petit regret de ne pas en avoir pris hier soir...
On reprend la même route que la veille pour descendre vers Port Sud-Estmais cette fois*ci avec le soleil.
On fait donc une longue pause pour admirer ce grand lagon et ses superbes dégradés de bleus.
Arrivés au niveau de la mer, on suit toute la côte Sud. La circulation est toujours aussi rare
A marée basse, on se croirait même au Mont Saint-Michel.
Un petit village paisible au coeur du Sud de l'île.
On a des fois l'impression qu'il y a plus de bêtes que d'hommes. Raphaël est aux anges.
Arrivés presque au bout de la côte Sud près de la caverne Patate (que l'on ne fera pas, pas sûr qu'il y ait un grand intérêt), on aperçoit de nombreuses embarcations typiques de pêcheurs navigant
Pendant que je cours sur la plage pour faire mes photos sur le bon timing, Elsa s'exerce au Base-Ball avec Maxime.
A la plaine Corail (carrière de Corail), Raphaël trouve son bonheur avec les moutons et Maxime avec une cage de foot. Heureusement que l'on avait amener un ballon...
On fait notre pause déjeuner dans un petit resto à La Ferme pour manger des carry.
L'ancien pape était venu en visite en 1989, il a hérité d'une rue.
Une particularité des bus locaux est leur décoration peinte avec plus ou moins de réusii
Sur le parking, un revendeur de poisson à l'arrière d'une camionnette.
On part ensuite vers la plaine Mapou qui nous à l'air bien sauvage. On va donc à sa découverte. C'est chouette car on est tous dans le même esprit de visite. On se pose à la fin du chemin et on part se balader à pied.
Raphaël a rapidement adopté nos rencontres de voyage. Il n'est vraiment pas sauvage.
Il existe pas mal case en toles que je trouve super esthétiques surtout avec le soleil.
Les plages ont changées par rapport au Sud. Le sable a disparu, des caillous les ont remplacés.
Au bout d'un chemin, on tombe sur un petit port où les pêcheurs rentrent de leur journée sur leur petites embarcations voiles encore tendues.
Encore un moment magique de voyage. Après avoir accostés, ils présentent leur pêches aux revendeurs. On assiste aux négociations et échange d'argent toujours fait plus ou moins discrètement.
Des petits poissons ou un poisson perroquet sur le marché du jour.
On continue d'assister au spectacle paisible de cette fin de journée avec bonheur.
Les familles repartent tranquillement à pied. De notre côté, on repart également vers notre mini-bus en profitant des contrastes de cette île plutôt aride sur ce côté-ci.
On fait une dernière pause vers e pointe du diable puis le temps se couvrent. La journée commence aussi à être longue. On prend donc le chemin du retour vers Port Mathurin puis Saint-François. La route jusqu'à Port Mathurin n'est pas exceptionnelle avec beaucoup de mangrove , une côte beaucoup moins jolie.
Il existe pas mal de petites boutiks colorées dans l'île.
Tous fatigués de cette longue mais superbe journée, on reste tranquillment à la guest jusqu'au soir. On fait nos adieux à Elsa et ses parents avec qui on aura passé d'excellents moments. En espérant les revoir à l'occasion dans le pays basque. (Ecrivant ce blog avec beaucoup de retard, Elsa viendra nous faire un coucou sur bordeaux et on la croisera au détour d'un bar quekques mois plus tard à Bayonne pour la fête du Jambon...)
On part en Bus le samedi vers Port Mathurin pour voir le marché. La partie fruits et légumes est clairement colorée.
Il y a une grande partie du marché à l'intérieur ce qui rend les photos plus compliquées mais il fait aussi plus frais.
Raphaël fait les poubelles de compost.
Les légumes ne sont pas des plus exotiques, heureusement que les locaux sont là pour éviter que l'on pense qu'on est aux Capu.
Un des objectifs du jour était de trouver un souvenir pour Maxime. Elsa lui avait donner un petit billet pour qu'il se l'achète. Pour son plus grand bonheur, il se trouve ce petit kayamb et cette magnifique poupée...
Je continue à faire le tour du marché où je demande à cette belle tête de le prendre en photo devant ses confitures.
Après le marché, on va se balader dans les rues de cette petite capitale. L'affiche qui confirme la facheuse fermeture de la pêche aux zourit.
Les échoppes qui ici ne sont pas sponsorisées par la Dodo mais par la bière mauricienne Phénix.
Après un petit tour dans l'église on se fait la rue principale de Port Mathurin.
On se fait une pause dans LE supermarché de la ville pour s'acheter un Yop. Un peu de fraicheur lactée ça fait du bien à tout le monde. Les enfants se font des vacances sans yaourts. Heureusement qu'il y a le lait du matin.
Après l'église locale, la mosquée.
Sur le parking des bus, on croise de nouveaux revendeurs de poissons.
Le retour en bus sur nos genoux se passe tranquill ment.
Raphaël est passionné par tous les animaux qu'il aperçoit.
Comme à chaque fois, je suis ébahi par la route avant la dernière descente de Saint-François. Un régal de couleurs. Les conditions sont enfin parfaite pour faire cette photo. Le bus qui va jusqu'à la pointe Coton nous a posé à l'intersection pour que l'on rentre à pied.
On se pose encore une fois déjeuner dans notre gargotte préférée. On a préparé de la semoule pour nourrir les enfants. Pour nous c'est toujours poissons grillés.
Avant de partir faire notre sieste tardive, Astrid et Maxime partent prendre un bain au pas de course.
Je pars tôt le dimanche pour me faire une sortie. Il faut bien s'entraîner pour le trail Bourbon qui approche à grand pas.
Je pars à Port Mathurin en courant en longeant la côte au programme 13 bornes.
Je pars jusqu'à la pointe coton que je commence à bien connaitre puis je tente ensuite de rejoindre la rivière banane.
Il n'y a en fait aucun chemin à part celui des moutons. Je galère quelques fois pour arriver à trouver des portions courables. Il est impossible de longer le bord de mer car trop accidenté et trops de rochers.
J'arrive quand même à Rivière Banane où tout le monde s'affère. C'est un gros week-end sain, il ya de nombreuses comminions sur l'île.
Certains sont en cuisine, d'autres partent à la cérémonie.
A partir de là, je retrouve des plage de sable fin, plage
de Baladirou, où je peux bien courir et avancer. Ca fait du bien de ne plus galérer à trouver le meilleur chemin.
A partir de Grand Baie, je ne peux plus suivre la plage. Je suis la route goudronné jusqu'à Port Mathurin.
J'ai quand même mis 2h30 pour faire le trajet aller, je me sens pas me refaire le trajet retour. Je me le ferai en bus. Il faut juste que je l'attende une demi-heure.... c'est dimanche.
J'en profite pour aller retirer du liquide et voir le camion-sation-service mobile. Un service unique, jamais vu ailleurs.
Je profite encore une fois de la descente vers Saint-François.Je l'adore.
Je rejoins tout le monde sur la plage. Rapidement un bâteau de pêcheur arrive sur la plage. Une palette de couleurs tapisse le fond du bâteau à notre plus grand bonheur.
Après avoir admirer les poissons et les pêcheurs, tout le monde reprend ses activités: jeux de sable, lecture, baignade et bien sûr match de foot et de tennis.
Comme à La Réunion, les arbres sur la plage nous procurent des coins d'ombre bien agréables
Raphaël toujours aussi fan du sable, à toucher, sentir, manger...
Les amours dans leur superbe cape de bain, extrêmement pratiques.
Pour notre dernier repas chez Solange et Robert, on se fait plaisir en se prenant des homards. Bien plus cher que le reste mais quel délice avec toujours une cuisson aussi parfaite.
Saucisse, salade de papaye verte, pain aillé et homard, tout ça les pieds dans le sable. Exquis.
Après un dernier tour à la plage, direction la sieste. On fait ensuite toutes les valises car on quitte Rodrigues demain matin.
Le soir, étant donné que nous sommes les seuls dans la guest, nous sommes invités avec les propriétaires au repas de communion de la fille d'une cuisinière. Un peu gêné mais ravi de l'opportunité, on se joint à eux.
La cuisinière adorable a même pris le temps de mijoter une petite purée pour Raphaël. Ce goujat n'en voudra même pas.
L'ambiance ets vraiment très calme, je crois qu'il faudra attendre que l'alcool rentre en action pour que ç a se débride. On sera parti d'ici là.
Le repas est frugal. On manger a un gros plat de riz cantonnais à la rodrigaise avec du poulet.
Le propriétaire de la guest fatigué voudra rentrer. Bien entendu, on le suivra. C'est difficile de s'intégrer en tant qu'étranger à ce genre de fête. En allant dire aurevoir, on s'aperçoit que le repas est loin d'être fini puisque d'autres plats attendent en cuisine.
On offre quand même notre cadeau, un petit sac, et on remercie chaleureusement la maîtresse des lieux de nous avoir convier à cette reception.