Le lundi après l'école, Maxime invite Sacha à passer à la maison pour jouer ensemble.
Le soir avant de partir au foot, Guillaume me dit que le volcan a encore pété... (4è fois de l'année). Je me fais quand même la session foot. C'est la dernière fois que j'y vais car après je préfère me reposer et éviter les blessures.
Même si Raphaël commence une belle bronchiolite, Astrid me laisse y aller avec Sous et Guillaume.
On part donc juste après le foot vers 22H00. On roule parfaitement jusqu'à Bourg Murat et on commence à être bloqué au début de la route forestière. Plutôt bon signe, ça a l'air de mieux rouler par rapport il y a 1 mois.
Sauf qu'en fait, les gendarmes font un barrage et orientent les voitures dans une boucle avant de pouvoir grimper au compte goutte. On mettra 2h30 pour monter au parking de Foc-Foc. L'organisation s'améliore d'éruption en éruption. Même si la boucle est galère, il n'y a aucun bouchon dans la montée et le parking est pratiquable. Ils ont même déja monté le poste médical avancé. Chapeau.
On marche d'un très bon pas pendant 3/4 d'heure pour se rapprocher du Piton de Bert et avoir la coulée dans l'axe.
Le spectacle est rapidement hallucinant une fois de plus. Même cette fois-ci, la coulée est beaucoup plus importante faisant des rivières de lave.
On ne se lasse pas du spectacle. C'est génial.
On presse également le pas car il commence à se faire bien tard et il faut encore rentrer à Saint-Pierre. On rentrera à 5h00 du mat.
Maxime s'éclate sur sa "tablette". Quand il est content de ses dessins, il nous demande de les prendre en photo.
Raphaël expérimente pour la première fois les Pom Potes. Il veut manger tout comme son frère. Il s'en sort très bien.
Le jeudi, on part de nouveau à Saint-Louis. Je m'arrête enfin à la mosquée pour prendre quelques photos.
Comme il fait encore un peu frais avec le vent pour aller à la plage, on profite à fond de la ludothèque.
Raphaël n'est pas très original dans ses occupations mais il s'éclate.
Comme régulièrement, Marie et Léeon nous y rejoignent et on fnit à manger chez l'un ou l'autre un carry à emporter. Parfait.
Le gîte que Marie a trouvé est super sympa avec une superbe vue et dans Cilaos.
Le lendemain, on part tous marcher vers Bras -Sec où on était allé il y a 15 jours.
Les enfants marchent tous super bien en se motivant mutuellement.
La vue sur le clocher de Cilaos et le Grand Bénare est toujours aussi dégagé.
Il faut un peu plus de motivation pour le retour. Raphaël se fait bercer. On rentre à la maison pour se faire un barbec le midi.
Astrid nous rejoint pour manger. Je profite de l'après-midi pour aller réserver et payer mon gîte pour le trail de Bourbon.
Le soir, on fera des bonnes carbo et à 22h00 je pars au lit car le départ est à 5h00
J'arrive à Hell-Bourg, largement dans mes temps (environ 6h00 de course). Une bonne pause, un coup de téléphone à Astrid et à Guillaume qui doit me rejoindre au gîte du Piton pour faire la descente avec moi.
J'entame la montée plutôt frais après le gros ravitaillent soupe. Mais la montée et notamment la 2è moitié sont un calvaire. Je suis obligé de m'arrêter à 3 ou 4 reprises pour me reposer. J'ai plus d'énergie.
J'arrive finalement au croisement. Il me reste la dernière partie plus facile mais bien chiante dans les nuages et le crachin. La merde.
J'arrive 3h00 plus tard enfin au gîte du Piton. J'ai le bonheur de voir Guillaume et Jul qui m'attendent dans le froid. Merci les potes.
Ca me redonne pas mal la pêche sur la descente. Ca m'aide aussi à me motiver pour trouver les dernières forces notamment dans la Roche Merveilleuse.
Pendant ce temps, les enfants, Sous et les filles nous attendent à Cilaos
en faisant des acrobaties
en étant sages
en encourageant les coureurs
Enfin super papa arrive avec ses super potes.
Trop bon de voir tout le monde à l'arrivée
Quel bonheur de passer la ligne d'arrivée avec Maxime et qu'il reçoive une médaille de plus.
Au final, 10h27 pour faire 53 bornes et surtout 4000m de D+. Je suis très content. Je m'étais fixé comme objectif entre 10 et 11h. Contrat rempli. Juste un peu déçu d'avoir craqué dans le Cap anglais. Il faut peut-être partir moins vite mais c'est pas facile.
Mon estomac n'a absolument pas envie de manger le rougail saucisse proposé, je m'arrête à Mare à Jonc pour me prendre un croque-monsieur et des samossas.
Astrid conduit sur la descente et le soir c'est au dodo direct, je bosse le lendemain.